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Le bloc contre un DICTATEUR

"Une presse libre peut être bonne ou mauvaise, mais sans la liberté elle ne sera que mauvaise." - Albert Camus

La liberté d'expression et de presse.

"Une presse libre peut être bonne ou mauvaise, mais sans la liberté elle ne sera que mauvaise." - Albert Camus

Surnommée la 4eme branche d'un gouvernement démocratique, due à son rôle investigatif et indépendant qu'elle joue pour éclaircir au peuple les événements qui se déroulent dans le monde mais également les événements qui se déroulent au sein de leur gouvernement. En rétrospection, elle est indispensable pour le bon fonctionnement de ce dernier. Elle contribue à la responsabilisation de ceux qui gouvernent en exposant et dénonçant leur irresponsabilité.

Néanmoins, la liberté d'expression et de presse est la colonne vertébrale qui donne force et espoir au peuple. Elle rassure le peuple que ceux qui devraient gouverner gouvernent. Elle donne au peuple un aperçu de ce qui se passe derrière des portes fermées loin de la porté de vue. Elle donne voix aux marginalisés et ceux qui ne l'ont pas. En lumière de cela, la santé d'un organe démocratique peut se mesurer par la liberté que la presse et le citoyen possèdent. Elle se mesure également par la volonté d'accepter une opposition antagonique. Non seulement entendre une voix autre que la tienne, mais de l'écouter.

Malgré cela, on passe par l'intolérance. Au surface, on décore une organisation médiatique, mais au noyau elle demeure caricatural. Le peuple ne remarque pas l'ampleur de la privation de ce droit constitutionnel. Paradoxalement, comment apprécier une telle chose si on ne l'a jamais eu? Une presse libre est une nécessité si nous voulons avoir une discussion transversale et constructive. L'hypocrisie serait d'être ouvert à une discussion avec l'opposition en les enlevants leurs droits civiques.

De plus, les journalistes se marionnettisent sous la peur et l'intimidation et pour esquiver l'ire de marionnettistes. Le journalisme prend son dernier souffle. On institutionnalise la normalisation de l'opacité dans l'éthique du travail des membres gouvernants. Ça pose un risque assez évident. La déréglementation qui est issue de l'intimidation de la presse et des citoyens ne fait que éroder la confiance. En d'autres termes, elle déclenche une bombe à retardement.

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