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Le bloc contre un DICTATEUR

La santé publique un grand corps malade djibouti

La santé publique un grand corps malade

En République de Djibouti le régime en place tue chaque jour, chaque heure et à chaque minute. Oui ! Le régime tue à travers son système de santé qui n’a fait que régresser durant ces quarante dernières années. Au classement international, selon l’OMS, dans notre région nous fermons toujours la marche derrière le Yémen et la Somalie deux pays face auquel nous nous targuons d’avoir la paix. A qui la faute ? Beaucoup vont se précipiter pour accuser les médiocrités de Djama Télé et ceux qui l’ont précédé à la tête de ce département. N’empêche que s’il y a un coupable, il est tout désigné, c’est évidement notre commandeur, le maître à décrété de la République bananière IOG. 
La désuétude scandaleuse des nos hôpitaux est telle que les malades qui y entrent pour soigner une pathologie en ressortent avec plusieurs maladies du fait des infections nosocomiaux. Compte tenu du manque d’hygiène flagrant qui règne en maître absolu des lieux et la mauvaise qualité des soins et autres prestations qui y sont prodiguées par des médecins incompétents, il y a de quoi attraper toutes les saloperies imaginable au monde. Outre la maladie, l’inhospitalité et les relations glaciales qu’impose le personnel soignant enveniment et traumatisent davantage l’état des patients. Les hommes et les femmes qui y travaillent ont perdu leur motivation : les sages-femmes et les infirmiers compensent leurs frustrations professionnelles par des absences multiples ou par des “dessous de table” et le corps médical consacre une grande partie de son temps à des activités illicites, qu’il réalise dans les cliniques et cabinets privés.

Enfin mon objectif ultime n’est pas faire étalage de ces infamies ici. Mais je vous invite à allez faire un tour dans l’une de ces hospices pour jugez par vous-même chers compatriotes, afin de voir comment ces voyous nous maltraitent. Pendant que nos familles sont soignées dans des abattoirs infestés des rats, des bactéries mortelles. Pour un simple maux tête le voleur et sa bande s’envolent à l’étranger pour des soins haut de gamme avec notre argent volé. Avoir le droit à des soins décents est la dernière de priorité de ce gouvernement. Pourtant le droit à la santé est un droit inaliénable garantit par la constitution.

Néanmoins aujourd’hui encore, pour accoucher par exemple, une femme doit d’abord s’acquitter d’une certaine somme avant d’être admise à l’hôpital. Les malades hospitalisés se procurent eux-mêmes leurs propres médicaments et autres fournitures en cas d’hospitalisation. Tous les Djiboutiens ne bénéficient pas d’une couverture médicale. L’Assurance maladie gérée par la fille du roi n’est en réalité qu’un mirage crée pour alimenter le compte bancaire de la princesse, il faut payer pour être consulté, payer pour avoir un lit, payer pour être opéré, payer pour bénéficier des médicaments. Quant ‘aux soins spécialisés, ils sont non seulement inaccessibles à la population mais sont aussi de très mauvaises qualités. Les seuls recours où l’on retrouve un peu d’humanisme demeurent les privés qui offrent des prestations trop chères dans un environnement relativement acceptable. Mais ces entreprises qui poussent comme des champignons ne sont pas régulés, par l’Etat voyou, ni en matière des normes et encore moins des prix pratiqués. Tout simplement parce que ces entités, Al rahma, Qafi et j’en passe… sont les propriétés de nos vaillants dirigeants. 
Dans les milieux ruraux, plus particulièrement au Nord du pays. La situation est désastreuse et personne n’ose décrier ces vilenies qui crèvent les cœurs. Les structures de soins de santé du Nord sont quasi exclues du système de santé du pays, à croire que dans cette partie du territoire national le laissez mourir est décrété par le maître. Elle est volontaire et fait partie des nombreuses autres afflictions à travers lesquels le régime essaye tant bien que mal de décimer ce peuplade.
Chez moi à Tadjourah le grand H de l’hôpital correspond au grand H de la honte depuis toujours. Personne n’a le droit de s’indigner face à cette situation même pas nos guignols parlementaires, qui sont condamnés à camoufler ces horreurs. L’antiquité qui nous sert d’hôpital date d’avant l’indépendance 1977, les bâtiments rongés par les aléas climatiques risques de s’écrouler à tout moment sur les malades. Depuis qu’Abdallah Abdillahi Miguile le voleur patenté a détourné le projet de construction d’un hôpital régional dans la ville blanche, au profit de son petit village Arta, nous sommes toujours dans l’attente de l’ascenseur motus et bouche cousue. Et ça n’est certainement pas son cousin zélé Djama Speed qui va nous l’envoyer cette ascenseur. Car selon nos sources les plus fidèls,il paraîtrait que ce dernier a carrément enterré le projet avec la bénédiction de beau papa et ce ne sont ni nos manchots et ni nos guignols qui vont s'inquiéter..Allahfi !

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