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Le bloc contre un DICTATEUR

Ignominie : le voleur Houssein Moussa Al-Ishaqi aka dhuusa weyne, proche de Khadra Haid et soutien inconditionnel de la mafia de Hargeisa, s'est réjoui du massacre de Mogadiscio

Ignominie : le voleur Houssein Moussa Al-Ishaqi aka dhuusa weyne, proche de Khadra Haid et soutien inconditionnel de la mafia de Hargeisa, s'est réjoui du massacre de Mogadiscio

Samedi 14 octobre dernier, un attentat d'une ampleur sans précédent a frappé la capitale de la Somalie, Mogadiscio la belle, faisant plus de 400 morts et près d'un millier de blessés. Une hécatombe. Un carnage. Le comble de l’horreur. C'est l'attentat terroriste le plus meurtrier de l'Afrique, voire du monde. Nous allons revenir dans notre prochain billet sur le mode opératoire, les commanditaires et les exécutants du pire attentat de l'histoire de ce pays meurtri et martyr. Aujourd'hui, il nous a semblé important de dénoncer une ignominie sans nom qui a trait avec le carnage de Mogadiscio, celle commise par un individu qui se présente comme un djiboutien. 
Quelques minutes après l'attentat de Mogadiscio, un dénommé Houssein Moussa Al-Ishaqi interpelle l'ambassadeur de la Grande-Bretagne en Somalie, M. David Concar, sur son compte Twitter et lui propose de transférer son ambassade à Hargeisa. Il a envoyé à l'ambassadeur anglais ce message : « if mogadishu/Somalie is unsafe can you not resume your embassy dities from hargeise/Somaliland? Safe and more democratic ». Pour ceux qui ne comprennent pas la langue de Shakespeare, le porc qui se prénomme Houssein suggère à l'ambassadeur Concar de venir s’installer à Hargeisa car l'état auto-proclamé du Somaliland serait d'après lui plus sûr et plus démocratique que la grande Somalie. La réponse de l'ambassadeur de Sa Majesté en République fédérale de Somalie, M. David Concar, a été cinglante et a sûrement dû refroidir le malotru : « with respect, not a good moment for political point scoring. Right now our thoughts should be with the victims of these violent acts ». Avec un flegme so british, l’ambassadeur l'a poliment fait paître tout en soulignant, au passage, les propos inappropriés pour ne pas dire immondes de son interlocuteur. Réaction digne et salutaire de l'ambassadeur britannique !
Le responsable de la presse et des relations publiques du ministère des Affaires étrangères de la Somalie, Ali Abdi Hoshow, a également répondu au tweet immonde de Houssein Moussa : « Most of the Terrorist Acts carried out in Mogadishu are funded by the Somaliland Administration in the northwest of the country to destabilize the south to show their separatist unilateralism », a-t-il écrit. Une déclaration à laquelle nous souscrivons.

L'homme le plus méprisable est celui qui se réjouit du malheur d'autrui, disait Jean Baptiste Blanchard (un écrivain et pédagogue français du 18e siècle). Qui est ce voyou qui se réjouit du malheur de nos frères somaliens ? Qui est ce porc qui tente d'exploiter cyniquement l'attentat de Mogadiscio à des fins politiciennes ? Qui est ce criminel qui s'extasie devant le carnage sans précédent de Soobe ? 
Fils d'un ancien employé du journal gouvernemental « la nation », son père y animait deux décennies auparavant la rubrique des mots croisés, il a résidé pendant près de 20 ans au Royaume-Uni en tant que réfugié somalien. Surnommé « dhuusa weyne » (que l'on pourrait traduire par « grosse merde ») par les somaliens de l'Angleterre, c'est un monsieur sans-gêne par excellence. Recruté il y a une huitaine d'années par le frère cadet de Khadra Haid, Djama, il faisait partie des agents dormants de la diaspora djibouto-somalienne qui accomplissaient des sales besognes pour le compte du régime de Guelleh/Khadra. Très vite, il monte en grade grâce à son zèle et devient le larbin préféré de Djama Mahamoud Haid. Ce dernier le prend sous son aile et lui confie toutes sortes de missions, pour la plupart officieuses et louches, telles que le blanchiment d'argent sale ou des investissements douteux dans des sociétés non moins douteuses. Le champ d'action géographique du préposé aux sales besognes du frère cadet de Khadra Haid : les pays du golfe arabique (Qatar, Émirats arabes unis ou Bahreïn), Djibouti, l’Éthiopie et l'état auto-proclamé du Somaliland. Pour se fondre dans le décor, il accole la particule Al à son patronyme. Dorénavant, il se fait appeler Houssein Moussa Al-Ishaqi ou encore Hussein Al-Ishaqi. Avec un tel nom, il va sans dire que les arabes des pétromonarchies du golfe ne vont y voir que du feu. 
A la mort de Djama Mahamoud Haid, survenue le vendredi 11 janvier à Nairobi (au Kenya), Houssein Moussa Al-Ishaqi se met au service exclusif de l'épouse de Guelleh et sœur aînée du défunt, la puissante Khadra Haid. Outre le feu vert de la poursuite de ses missions louches à l'étranger, l'ordonnatrice en chef des prébendes lui fait également profiter du système prédatocratique auquel a seulement accès une petite caste vorace et insatiable (la famille régnante et une minorité d'affidés). Il faut savoir que le régime bicéphale de Guelleh/Khadra repose sur l'autoritarisme économique, dans le seul but de capter les richesses du pays. D'où l'instauration d'une politique de contrôle de l'économie. En dehors de la famille régnante, seule une poignée d'individus proches de la première dame de Haramous ont un accès préférentiel, pour ne pas dire quasi-exclusif, aux richesses nationales. Les autres acteurs économiques du pays observent, impuissants, à l'accaparement aussi rapace qu'illégal des opportunités commerciales par une nouvelle caste. Parmi celle-ci, citons le cas du protégé de Khadra Haid, Houssein Moussa Al-Ishaqi. Un profiteur de plus de la kleptocratie familiale de Haramous qui peut, de surcroît, se targuer de jouir d'une double immunité : une immunité diplomatique (c'est un agent plénipotentiaire) et une protection de Khadra Haid.
Avec l'appui de la puissante régente de Haramous, Houssein Moussa a créé une compagnie spécialisée dans le transport et la logistique. Le nom de cet attrape-marchés : « Gilbran Djibouti ». Dans un article publié par le journal « la nation », daté du 29 février 2016 et pompeusement titré « un jeune promoteur visionnaire », il se vante de disposer « assez de ressources financières » et souhaite investir dans d'autres domaines « pour accompagner le développement du pays en apportant son expertise et son riche carnet d'adresse ». Sans commentaire.
Dans cet article, il n'a surtout pas omis de tresser des lauriers à l'époux de sa protectrice : « Faut rendre à César ce qui appartient à César et j'en profite de cette opportunité pour rendre un vibrant hommage à notre chef d''état », a-t-il d'emblée précisé avant de noter « la transformation totale du pays sous la houlette du président Ismail Omar Guelleh ». Il a ensuite souligné que « ces réalisations sont visibles et palpables tant au niveau social, économique aussi bien qu'en politique ». Il a ajouté « En dix sept ans, dit-il, le président a fait des choses grandioses et je trouve sincèrement et en toute logique qu'il doit faire un quatrième mandat pour faire de Djibouti le Dubaï de l'Afrique. A la fin, il a déclaré toute honte bue que « ce sont les chefs d’États comme Ismail Omar Guelleh qui font la grandeur de leur nation et la fierté de l’Afrique ». Plus flagorneur que le dénommé Houssein Moussa Al-Ishaqi, tu meurs. 
Ne dit-on pas que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute. Notre pays est devenue la vache à lait d’une clique de flagorneurs proches de Khadra haid. Une caste de sangsues qui se sert sans vergogne des richesses nationales, au détriment de la population djiboutienne. Houssein Moussa Al-Ishaqi fait partie de ces nouveaux riches qui se goinfrent avec l'argent du peuple. Son aisance matérielle et financière ostentatoire contraste avec l'état de paupérisation dans lequel se débat l'écrasante majorité des Djiboutiens. 
Le protégé de la première de dame de Haramous ne s'est pas contenté de voler l'argent des Djiboutiens, il s'est mis à arnaquer des nations étrangères. C'est le cas de la République du Niger. Tout commence quand le consulat général du Niger à Dubaï délivre, le 5 juin 2016, sur les conseils insistants de la présidence djiboutienne une « Mandate Letter » à Houssein Moussa Al-Ishaqi. Dans la « Mandate Letter », ci-jointe au présent billet, ce dernier est habilité à chercher des fonds d'investissement pour le compte de la République du Niger. Et ce, dans un délai d'une année à compter de la date de signature de la dite « Mandate Letter ». 
Selon nos informations, khadra Haid et son poulain Houssein ont détourné des sommes folles destinées à l'investissement du Niger. Face à l'ampleur du préjudice, le recouvrement des capitaux volés est devenu la priorité du gouvernement nigérien. C'est dans cette optique que s’inscrit le déplacement du président du Niger, M. Mahamadou Issoufou, et sa délégation (son ministre des Affaires étrangères, de son directeur de cabinet et d’un conseiller) à Djibouti. C'était le dimanche 9 Octobre 2017. La délégation nigérienne a-t-elle eu gain de cause ? Nous le saurons bientôt.
Pour finir, un mot sur le militantisme exacerbé de « dhuusa weyne » pour une entité étrangère, le Somaliland. Houssein Moussa voue un culte à cet état auto-proclamé. Pour s'en convaincre, nous vous invitons à jeter un coup d’œil sur sa page facebook « Hussein Al-Ishaqi ». 99% de ses publications parlent de cette entité étrangère.

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