lutter chaque domaine sans la peur?

DJIBOUTI

lutter chaque domaine sans la peur?

Lutter contre la peur, pour un artiste et un étudiant, un militant culturel, accepter le hasard, la différence, la répression policier et la torture du régime autoritaire.

Lutter contre la peur pour un habitant, c’est oser une démarche communautaire qui permet de sortir de chez soi, habiter vraiment son quartier , sa ville, oser être acteur social, ou plutôt devenir un auteur social.

Lutter contre la peur, pour un enseignant, c’est accepter de rendre les enfants acteurs et auteurs de leurs apprentissages, en classe et ailleurs.

La peur aura t elle la raison de notre misère et elle détruit la société ?

Prendre la parole est ce la perdre tel est l’éternel dilemme pour les peuples djiboutiens surtout c’est qui est toujours a Djibouti

Parler et dire sont deux choses opposées, celui qui dit est perdu dans ce qu’il raconte, ou rapporte il est confondu avec l’effet de ce qu’il dit, il est dit par ce qu’il dit , sans être nommé. Parler au contraire suppose de se positionner, de s’engager, de prendre sa part du responsable de son pays, à être auteur de ce dont on parle, fût ce de la parole rapportée dont on endossera la coresponsabilité.

Nous ouvrons les yeux, trop de choses insupportables, trop de réalités déniées, trop d’idéologie, on continue à investir dans ce qui est stérile, on continue à réprimer ce qui vit, ce qui jaillit et ce qui déborde. Le changement reste pour autant inéluctable.

On nous avait dit « le Changement c’est maintenant » mais nous ne l’avions pas attendu, nous l’avions pris au mot depuis longtemps déjà, avec les enfants, avec les familles, avec les adultes, le changement c’est tous les jours mais ce sont des changements majeurs qui se préparent, et qui se dessinent sous les yeux du régime.

le régime autoritaire il construit un pont, chemin de fer et des bâtiment qui est vide a l’intérieur pour nous consoler alors la réponse est on veut juste du changement et de justice.